"Le souffle c'est la vie"
C'est une phrase que nous entendons, que nous prononçons tellement souvent.
Mais avons-nous vraiment conscience, de ce que cela représente? Où ne sont-ce que des mots vides de sens?
Nous respirons mécaniquement, sans nous en rendre compte, et pour la plupart d'entre nous, c'est un acquis, alors que nous devrions avoir conscience du cadeau que nous a donné la vie.
Il est dit que nous avons à notre naissance un nombre de respirations prédéfinies jusqu'à notre mort, et plus notre respiration est rapide, plus nous raccourcissons notre vie.
Vivre une vie entière, sans avoir la présence à notre souffle est quelque part un gachis.
Avoir conscience du souffle, c'est nous mettre en présence de nous-même, comment nous vivons, quelles sont nos émotions au moment où nous posons notre souffle, où nous nous observons.
C'était le bhāvana de mes séances cette semaine, l'aphorisme II-49 des yoga-sūtra de Patañjali : tasmin sati śvāsa praśvāsayoh gati vicchedah prāņāyāmah
La maîtrise du souffle s'acquiert par l'arrêt du mouvement de la respiration ordinaire, śvāsa praśvāsayoh, une respiration saccadée, irrégulière, oppressée, opposé au mot prāņāyāma qui permet un contrôle, une action sur le souffle.
Ce contrôle du souffle permet d'allonger l'expiration et de fait l'inspiration s'allonge naturellement, la respiration devient fluide, longue, paisible et l'on atteint ainsi un état mental pacifié, une harmonie intérieure que ne permet une respiration ordinaire et sans conscience.
Allonger le souffle permettrait de ralentir les battements de son coeur et donc de vivre mieux et plus longtemps, c'est aussi le lien entre le mental et le corps, c'est tout le but du yoga, योग, qui vient de la racine yuj en sanskrit युज् qui veut dire union.
C'est une phrase que nous entendons, que nous prononçons tellement souvent.
Mais avons-nous vraiment conscience, de ce que cela représente? Où ne sont-ce que des mots vides de sens?
Nous respirons mécaniquement, sans nous en rendre compte, et pour la plupart d'entre nous, c'est un acquis, alors que nous devrions avoir conscience du cadeau que nous a donné la vie.
Il est dit que nous avons à notre naissance un nombre de respirations prédéfinies jusqu'à notre mort, et plus notre respiration est rapide, plus nous raccourcissons notre vie.
Vivre une vie entière, sans avoir la présence à notre souffle est quelque part un gachis.
Avoir conscience du souffle, c'est nous mettre en présence de nous-même, comment nous vivons, quelles sont nos émotions au moment où nous posons notre souffle, où nous nous observons.
C'était le bhāvana de mes séances cette semaine, l'aphorisme II-49 des yoga-sūtra de Patañjali : tasmin sati śvāsa praśvāsayoh gati vicchedah prāņāyāmah
La maîtrise du souffle s'acquiert par l'arrêt du mouvement de la respiration ordinaire, śvāsa praśvāsayoh, une respiration saccadée, irrégulière, oppressée, opposé au mot prāņāyāma qui permet un contrôle, une action sur le souffle.
Ce contrôle du souffle permet d'allonger l'expiration et de fait l'inspiration s'allonge naturellement, la respiration devient fluide, longue, paisible et l'on atteint ainsi un état mental pacifié, une harmonie intérieure que ne permet une respiration ordinaire et sans conscience.
Allonger le souffle permettrait de ralentir les battements de son coeur et donc de vivre mieux et plus longtemps, c'est aussi le lien entre le mental et le corps, c'est tout le but du yoga, योग, qui vient de la racine yuj en sanskrit युज् qui veut dire union.
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